Corruption : comment la Belgique est-elle perçue dans le monde ?
Les États les plus vertueux ne sont pas sans défauts.

Les pays où la corruption est la plus faible sont considérés comme des modèles de bonne gouvernance. Mais aucun d’entre eux n'est à l'abri de transactions malhonnêtes, comme le révèle l'indice de perception de la corruption (IPC) 2023 de Transparency International.
L'IPC classe 180 pays et territoires en fonction de leur niveau perçu de corruption dans le secteur public, sur une échelle de zéro (très corrompu) à 100 (très propre).
De façon inquiétante, un certain nombre de pays dont le Royaume-Uni, l'Allemagne et la Nouvelle-Zélande, ont dégringolé dans le classement de la dernière édition de l'IPC.
Lisez la suite pour découvrir les meilleurs scores de l'indice de Transparency International et comprendre pourquoi même ces pays dits « propres » sont encore confrontés à la corruption.
Adaptation française par Laure Bartczak
30e – Bahamas, note IPC : 64

Le score des Bahamas reste inchangé par rapport à l'IPC précédent. Le pays des Caraïbes est relativement bien classé, mais la corruption reste un problème important.
Les garanties anti-corruption sont actuellement insuffisantes et les législateurs bahaméens rechignent à mettre en place les recommandations proposées. L'impression que le gouvernement entretient des « relations malhonnêtes » avec l’escroc de la crypto Sam Bankman-Fried (photo) a gravement entaché sa réputation.
29e – Chili, note IPC : 66

Transparency International a retiré un point au Chili dans le dernier IPC.
En été 2023, la coalition au pouvoir dirigée par le président Gabriel Boric a été ébranlée par un vaste scandale de corruption : des fonctionnaires régionaux auraient attribué des contrats lucratifs à des organisations politiquement proches.
Pour lutter contre ce fléau, le président Boric a pris des mesures, comme la promulgation, en août 2023, d’une loi garantissant la protection des lanceurs d’alerte dans les affaires de corruption du gouvernement.
En septembre 2024, une membre de la Cour suprême du Chili, la juge Ángela Vivanco, a été suspendue de ses fonctions pour corruption présumée.
28e – Taïwan, note IPC : 67

Taïwan, l'un des pays les moins corrompus d'Asie, est beaucoup plus ouvert et transparent que la République populaire de Chine, qui considère cet État insulaire comme faisant partie de son territoire.
La corruption politique est pourtant un problème courant à Taïwan, qui a été mise en évidence à l'approche des élections générales de janvier 2024. Le pays a ainsi perdu un point dans le dernier IPC.
En septembre 2024, les enquêteurs taïwanais ont arrêté l'ancien candidat à la présidence Ko Wen-je. Il s’agit du deuxième homme politique de premier plan à faire l'objet d'une enquête pour corruption depuis la prise de fonction du nouveau président Lai Ching-te en mai 2024.
Autre sujet de préoccupation, l’attribution des contrats de défense. Souvent entourée de secrets, elle est, selon Transparency International, particulièrement sujette à la corruption.
26e ex-aequo – EAU, note IPC : 68

Si la corruption est profondément enracinée au Moyen-Orient, les Émirats arabes unis font relativement figure d’exception dans la région.
Mais le pays ne dispose toujours pas de mécanismes efficaces de lutte contre la corruption et les membres de la famille régnante agissent en toute « impunité », selon l'Indice mondial du crime organisé.
Note positive : le gouvernement émirati a intensifié ses efforts pour lutter contre la corruption et le blanchiment d'argent. Il a ainsi mis en place une Autorité des comptes pour renforcer l'intégrité des finances publiques du pays.
Voilà qui a permis aux Émirats de gagner un point dans l'IPC 2023.
26e ex-aequo – Bhoutan, note IPC : 68

Le Bhoutan maintient son score de 68 dans le dernier IPC. Pays le moins corrompu d'Asie du Sud, il dispose d'une solide commission anticorruption et le gouvernement a été félicité pour sa transparence.
Cependant, le royaume himalayen reste en deçà des attentes en matière de douanes, avec des cas fréquents de corruption liés au commerce transfrontalier. Le processus d'attribution des marchés publics n'est pas non plus exempt de critiques, car l’octroi de contrats peut parfois impliquer des pots-de-vin et du favoritisme.
24e ex-aequo – États-Unis, note IPC : 69

Avec 69 points, le score des États-Unis reste inchangé par rapport à 2022. Transparency International a salué l’indépendance et l’intégrité du système judiciaire américain, notant que les affaires contre l'ancien président Donald Trump et le fils de l'actuel président, Hunter Biden, ont pu avancer sans entrave. Par ailleurs, le gouvernement américain a récemment renforcé les protections contre la corruption avec une nouvelle loi sur les pots-de-vin.
Parmi les points négatifs : la faiblesse des règles éthiques de la Cour suprême des États-Unis, comme en témoignent les allégations de corruption qui pèsent sur le juge Clarence Thomas.
En 2023, des scandales de corruption impliquant deux hommes politiques de premier plan - le sénateur Robert Menendez et le membre du Congrès George Santos - ont terni la réputation des États-Unis. Entre-temps, le maire de New York, Eric Adams, a plaidé non coupable d'accusations fédérales de corruption.
24e ex-aequo – Barbade, note IPC : 69

Pays le moins corrompu des Caraïbes, la Barbade a vu son score grimper de quatre points dans le dernier classement IPC. Cette progression est probablement liée à l'adoption, en 2023, de la loi sur la transparence dans la vie publique qui inclut la création d'une Commission de l'intégrité et plusieurs mesures anticorruption.
Toutefois, la loi n’a pas encore été promulguée et la corruption reste un problème grave dans le pays. Si le score actuel de 69 de la Barbade représente une nette amélioration par rapport au dernier indice, il s’élevait à 76 en 2012.
20e ex-aequo – Royaume-Uni, note IPC : 71

Le Royaume-Uni a perdu deux points dans le dernier IPC, atteignant un niveau historiquement bas de 71. Au cours des cinq dernières années, le pays a perdu sept points - plus que n'importe quel autre pays d'Europe occidentale - et a dégringolé hors du top 10.
Cette disgrâce s’explique en partie par une série de scandales liés à l'achat d'équipements de protection individuelle pendant la pandémie de Covid-19, impliquant Michelle Mone, membre du Parti conservateur, pour ne citer qu’elle.
La nouvelle chancelière Rachel Reeves a promis de nommer un responsable de la corruption Covid afin de récupérer des milliards provenant des fonds publics.
Parmi les autres préoccupations figurent le scandale « Partygate », la présence de lobbying peu éthique et les abus du système des honneurs. Le Royaume-Uni est toujours en quête d'un responsable de la lutte contre la corruption depuis la démission du député John Penrose en juin 2022.
20e ex-aequo – Seychelles, note IPC : 71

Le score des Seychelles, à l’inverse du score britannique, a enregistré une hausse spectaculaire au cours de la décennie passée. Le pays avait une note de 52 en 2012, puis 71 dans le dernier IPC - soit un point de plus qu’en 2022.
Le pays le plus petit et le moins peuplé d’Afrique est désormais le moins corrompu du continent. La Commission anticorruption des Seychelles (ACCS) et d'autres organismes font beaucoup d'efforts pour assainir la vie publique.
Cependant, la corruption reste un problème, comme l’exposent deux affaires en cours au sein de l'ACCS. La première concerne la disparition de 50 millions de dollars (46 millions d'euros environ) d'aide financière, un scandale impliquant l'ancienne première dame. La seconde porte sur la mauvaise gestion des prêts de la Seychelles Business Finance Agency (SBFA).
Vous aimez ce contenu ? Cliquez sur le bouton Suivre en haut de la page pour découvrir d'autres articles de loveMONEY.
20e ex-aequo – France, note IPC : 71

La France a perdu un point depuis l'édition 2022 de l'IPC. La réputation du pays a légèrement été écornée récemment en raison d'une série de scandales qui ont fait la une des journaux et qui ont impliqué de hauts responsables politiques, dont l'ancien président Nicolas Sarkozy.
L'une des préoccupations évoquées par Transparency International est le manque de clarté entourant la propriété immobilière. Selon l'organisation, cela pose un niveau « inacceptable » de risque de blanchiment d'argent sur le marché immobilier français.
20e ex-aequo – Autriche, note IPC : 71

Le score de l'Autriche, 71, reste inchangé dans le dernier IPC.
Les niveaux de corruption dans le pays sont généralement faibles. Une succession de scandales au cours des dernières années, pourtant, a terni la réputation autrichienne. Parmi eux, le « Ibiza-gate », qui a émergé en 2019 avec une vidéo montrant l'ancien vice-chancelier Heinz-Christian Strache en conversation avec une femme supposée être la nièce d'un oligarque russe, lors d'une réunion à Ibiza en 2017.
Par ailleurs, en février 2024, l'ancien chancelier Sebastian Kurz a été reconnu coupable d'avoir menti au parlement.
19e – Islande, note IPC : 72

Comme le Royaume-Uni, l'Islande enregistre le pire score IPC de son histoire, 72, soit une baisse de deux points par rapport à l'IPC précédent.
Transparency International attribue ce recul à divers facteurs, notamment le scandale de corruption « Fishrot » qui a impliqué l'Islande et la Namibie.
Le manque de transparence entourant les privatisations bancaires dans le pays peut aussi être responsable de ce score, tout comme une série d'affaires de corruption survenues ces dernières années.
16e ex-aequo – Uruguay, note IPC : 73

L'Uruguay est le pionnier de la lutte contre la corruption en Amérique du Sud et le meilleur élève du continent. Mais sa réputation a été ternie au cours des deux dernières années et le pays a perdu un point dans sa note globale IPC.
Un recul lié à une série de scandales de corruption qui a secoué le gouvernement de coalition du Président Luis Lacalle Pou. Le plus grave d’entre eux concerne les efforts déployés pour bloquer une enquête sur la délivrance d'un passeport à un trafiquant de drogue notoire. Cela a conduit à la démission de trois membres du cabinet en novembre 2023, dont les ministres uruguayens des Affaires étrangères et de l'Intérieur (photo).
16e ex-aequo – Japon, note IPC : 73

Le score du Japon dans le dernier IPC n'a pas changé en un an : 73.
Un statu quo surprenant, car le pays traverse une crise politique majeure, déclenchée par un scandale de corruption. Le Parti libéral-démocrate (PLD) au pouvoir est accusé d'avoir empoché des sommes d'argent non déclarées. Par conséquent, plusieurs membres du cabinet ont démissionné.
Le scandale a contribué à la chute du Premier ministre Fumio Kishida (photo). Il a depuis été remplacé par Shigeru Ishiba, qui a fait part de son intention de convoquer des élections le 27 octobre 2024.
16e ex-aequo – Belgique, note IPC 73

La Belgique conserve son score de 73. En règle générale, la vie publique du pays est ouverte et transparente, mais, comme le souligne The Brussels Times, « l'ombre de la corruption a plané sur la politique belge à maintes reprises ».
Le cas marquant le plus récent est le scandale du « Qatargate ». Il s’agit d’accusations selon lesquelles des responsables qataris auraient soudoyé des élus européens pour influencer les décisions au sein du Parlement européen.
14e ex-aequo – Hong Kong, note IPC : 75

Hong Kong a perdu un point dans le dernier IPC.
La Commission indépendante contre la corruption (ICAC) de Hong Kong poursuit sans relâche les auteurs de délits de corruption, même mineurs, ce qui explique en grande partie le classement élevé de l'île.
La région administrative spéciale de Chine est pourtant loin d'être un modèle anticorruption. Sa baisse d'un point indique qu'il reste beaucoup à faire pour assainir le territoire.
14e ex-aequo – Australie, note IPC : 75

L'Australie conserve son score IPC de 75 points.
Malgré les mesures anti-corruption mises en œuvre par le gouvernement Albanese, la perception de la lutte contre la corruption s'affaiblit. D'après Transparency International, des scandales récents, tels que le fiasco de Robodebt et l'affaire de la fuite fiscale de PwC, ont érodé la confiance du public.
Des mesures doivent être prises pour réduire l'influence des grandes fortunes en politique, renforcer la protection des lanceurs d'alerte et adopter une législation pour lutter contre la corruption étrangère et le blanchiment d'argent.
12e ex-aequo – Estonie, note IPC : 76

L'Estonie a gagné deux points dans le dernier IPC et a progressé de deux places dans le classement. L'État balte est de loin le pays le moins corrompu d'Europe de l'Est. Cependant, plusieurs scandales ont encore éclaté dans le pays ces dernières années.
Ainsi, en janvier 2021, le gouvernement estonien s'est effondré. L'ouverture d'une enquête sur le financement frauduleux d'un projet immobilier conclu avec l'un des partis de la coalition a conduit le Premier ministre Jüri Ratas à la démission.
12e ex-aequo – Canada, note IPC : 76

Le score du Canada a augmenté de deux points dans le dernier IPC. À relativiser toutefois, car il était de 84 en 2012. Jusqu'en 2019, le pays était dans le top 10.
Paradoxalement, sa réputation de démocratie stable, où l'état de droit est primordial, a fait du Canada une cible pour les criminels cherchant à blanchir et à investir leurs gains mal acquis pour les protéger, selon Transparency International.
Le projet de loi C-42, qui oblige les entreprises à divulguer le nom de leurs véritables propriétaires, est une réponse à ce phénomène de blanchiment d'argent au Canada, communément appelé « snow washing ». L'introduction de cette loi explique l'amélioration de la note du pays.
11e – Irlande, note IPC : 77

Avec 77 points, le score de l'Irlande reste inchangé par rapport à 2023. L'île d'Émeraude dispose de mesures anticorruption solides, mais, tout comme le Canada, elle fait face à des problèmes de blanchiment d'argent. Transparency International demande plus de clarté en ce qui concerne la propriété immobilière et commerciale.
L'accès aux registres des bénéficiaires effectifs est entravé par un « système très complexe », qui ne fait que faciliter la tâche aux criminels désireux de dissimuler leurs profits dans le pays.
9e ex-aequo – Luxembourg, note IPC : 78

Le Luxembourg obtient un score de 78 dans le dernier IPC, soit un point de plus qu'en 2022, mais encore loin de son score record de 85 en 2015.
En 2023, le Grand-duché a musclé sa protection des lanceurs d'alerte et a consolidé d’autres initiatives de lutte contre la corruption. Le groupe d'États contre la corruption du Conseil de l'Europe (GRECO) a donc exclu le Luxembourg de sa liste de surveillance.
Mais le pays pourrait faire davantage en matière de transparence. Le gouvernement s'est attiré les critiques de l'UE pour son incapacité à donner accès aux documents officiels et au registre parlementaire.
9e ex-aequo – Allemagne, note IPC : 78

Le score de l'Allemagne a baissé d'un point dans le dernier classement. En mai 2023, le secrétaire d'État à l'Énergie, Patrick Graichen (photo), a démissionné pour des allégations de favoritisme, après avoir nommé un ami proche à la tête de l'Agence allemande de l'énergie. Le parti écologiste a également été critiqué pour sa façon de distribuer des emplois.
Cette suite de scandales, qualifiée de « Green Sleaze » (ou « corruption verte » en français) n'a pas fait honneur à la réputation de l'Allemagne et a très certainement contribué à la perte du point d'IPC.
8e – Pays-Bas, note IPC : 79

La note des Pays-Bas a également reculé d'un point dans l'édition 2023 de l'IPC. Un niveau historiquement bas pour un pays dont le score culminait jusqu'à 84 points en 2015.
Transparency International a exprimé son inquiétude face à un tel score. L'organisation attribue ce déclin à plusieurs facteurs : l'influence croissante du crime organisé, la fragilisation des pouvoirs et contre-pouvoirs, ainsi que le manque de transparence sur les activités de lobbying.
6e ex-aequo – Suisse, note IPC : 82

La Suisse conserve son score de 82 dans le dernier classement. En 2016, elle avait obtenu une note de 86.
Le secret bancaire strict de ce pays riche a fait l'objet de nombreuses critiques de la part des militants anticorruption. Beaucoup considèrent la Suisse comme un pays facilitant le blanchiment d'argent à grande échelle et d'autres crimes financiers.
Sur une note plus positive, le gouvernement suisse a récemment proposé une série de mesures de lutte contre le blanchiment d'argent, y compris l'introduction d'un registre des bénéficiaires effectifs. Reste à savoir si ces nouvelles réglementations seront suffisantes.
6e ex-aequo – Suède, note IPC : 82

Le score de la Suède a également baissé d'un point dans l'IPC. Si les mesures anticorruption mises en place ne sont pas à négliger, son score a chuté de sept points depuis 2015.
Transparency International cite les problèmes du système judiciaire du pays comme l'une des raisons principales de cette dépréciation. À titre d'exemple, le système de nomination des juges, choisis par le gouvernement plutôt que par un organisme indépendant.
5e – Singapour, note IPC : 83

Le score de Singapour reste inchangé par rapport à l'année dernière, avec 83 points. La cité-État est le pays le moins corrompu d'Asie et son gouvernement est connu pour sa tolérance zéro.
Cependant, aucun pays n'est parfait et le premier scandale de corruption ministérielle à Singapour est toujours en cours. Dans une affaire qui a choqué les Singapouriens, l'ancien ministre des Transports, Subramaniam Iswaran (à gauche sur la photo), a été reconnu coupable d'avoir reçu des cadeaux dans l'exercice de ses fonctions. Il aurait notamment reçu de l'argent liquide et des billets de F1, en partie en échange de l'aide apportée au magnat de l'immobilier malaisien Ong Beng Seng pour faire progresser ses activités commerciales à Singapour.
4e – Norvège, note IPC : 84

La Norvège conserve également sa note du précédent IPC : 84. Néanmoins, son score actuel est en baisse par rapport à 2015 (88) et à 2021 (85).
Ces dernières années, le pays a été secoué par une vague de scandales liés à des conflits d'intérêts politiques. Plusieurs ministres accusés de malversations ont été contraints de démissionner, ce qui a ébranlé la confiance du public envers son gouvernement.
3e – Nouvelle-Zélande, note IPC : 85

Deux points ont été déduits du score de la Nouvelle-Zélande dans le dernier baromètre. Elle poursuit sa tendance à la baisse par rapport à 2021, où elle avait obtenu un score de 88. La Nouvelle-Zélande a également perdu une place dans le classement.
Selon Transparency International, l'image du pays est ternie par un manque de confiance dans le milieu des affaires sur l'intégrité des contrats publics, de la fiscalité et des opportunités commerciales.
2e – Finlande, note IPC : 87

La Finlande a maintenu son score précédent du dernier IPC : 87. Mais sa note actuelle est encore trois points en dessous du pic de 90 qu'elle avait enregistré en 2012.
Le ministère finlandais de la Justice a récemment renforcé les efforts déjà importants du pays en matière de lutte contre la corruption en lançant sa première stratégie anticorruption. Si les cas de corruption sont généralement très rares dans le pays, des pratiques douteuses persistent. Il s’agit notamment de la corruption structurelle qui utilise des réseaux sociaux informels et l'abus d'informations privilégiées, selon l'Index mondial du crime organisé.
Pays le moins corrompu – Danemark, note IPC : 90

Le Danemark est en tête de liste avec 90 points. Son score reste inchangé par rapport à l'IPC précédent. Le Danemark est le pays le moins corrompu du monde et devrait être félicité pour son intégrité. Mais il n’est pas absolument irréprochable.
En mars 2023, le Groupe de travail sur la corruption de l'OCDE a demandé au pays nordique d'intensifier d'urgence ses efforts pour combattre la corruption transnationale, qu'il juge terriblement insuffisants. Reste à savoir si ce changement aura lieu…
Vous avez aimé ce contenu ? Cliquez sur le bouton Suivre en haut de la page pour découvrir d'autres histoires captivantes de loveMONEY.
Comments
Be the first to comment
Do you want to comment on this article? You need to be signed in for this feature
Most Popular
Features How Michael Jackson's children boost their bank balances